L’inhumation est le mode d’obsèques le plus traditionnel en France. Il s’agit de l’un des deux modes de funérailles approuvés par la loi française avec la crémation. L’inhumation est le fait de mettre le corps du défunt sous terre, tandis que la crémation consiste à le réduire en cendres. Découvrons ensemble comment se passe une inhumation !
L’inhumation : de quoi s’agit-il exactement ?
L’inhumation est aujourd’hui le mode d’obsèques le plus répandu en France. C’est une technique qui consiste à enterrer le cercueil renfermant le corps du défunt. L’inhumation peut se faire dans la commune du décès ou dans la commune de résidence du défunt. Il est aussi possible d’inhumer le défunt dans la commune où se trouve le caveau de famille.
Le cercueil peut être placé dans un caveau ou dans une tombe pleine terre (il sera alors en contact direct avec la terre). En France, l’utilisation d’un cercueil est obligatoire, que vous optiez pour une inhumation ou une crémation. Avant d’organiser une inhumation, il convient de vérifier si le défunt a laissé des recommandations quant au déroulement de son enterrement dans son testament ou en souscrivant à un contrat obsèques.
Quelles sont les démarches nécessaires pour effectuer une inhumation ?
L’inhumation doit se passer dans les 6 jours qui suivent le décès. Si le corps est rapatrié en France, l’inhumation doit être effectuée dans les 6 jours qui suivent non pas le décès mais l’arrivée du corps sur le territoire français. Vous pouvez demander une dérogation pour prolonger ce délai légal dans les cas suivants :
> Éloignement géographique des proches
> Besoin d’effectuer une autopsie sur le corps
> Manque de place dans les funérariums
> Pas de créneau libre au crématorium
Pour effectuer toutes les démarches nécessaires, à l’organisation d’une inhumation, vous devez faire appel à des pompes funèbres.
Documents fournis par les pompes funèbres
Elles s’assureront de vous fournir les documents permettant d’organiser l’inhumation du corps, à savoir :
> La demande d’autorisation pour une inhumation
> La déclaration du transport du corps du défunt
> La demande pour l’autorisation de mise en bière
> La fermeture définitive du cercueil
Une signature de la personne qui accomplit les formalités pour l’inhumation est aussi indispensable. Vous devez également fournir l’acte de décès délivré par le médecin lors du constat de décès.
Afin d’acquérir un emplacement pour inhumer le défunt au cimetière, il faut acheter une concession auprès de la mairie. Une concession est une parcelle de terrain dont vous achetez l’utilisation à la mairie pour y installer la sépulture du défunt. Vous pouvez mettre en place un caveau funéraire (case bétonnée réalisée sous terre) ou enterrer le cercueil à même la terre.
Bon à savoir : bien qu’on parle d’achat une concession, l’emplacement attribué par la mairie n’est en aucun cas votre propriété. Acheter une concession, c’est acheter l’usage du terrain. Bien souvent, les concessions sont attribuées pour une durée limitée de 5 ans, 15 ans, 30 ans et 50 ans. Certaines communes proposent des concessions perpétuelles, mais c’est assez rare.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de la mairie ou de l’entreprise de pompes funèbres chargée des obsèques dans la commune au sein de laquelle vous voulez acquérir une concession.
Religion : comment ça se passe ?
Les religions musulmanes et juives acceptent uniquement l’inhumation. En effet, les corps sont considérés comme sacrés et ne doivent pas être réduits en cendres. C’est pourquoi la crémation est proscrite par ces religions.
Les religions catholique, protestante et orthodoxe autorisent aussi bien l’inhumation que la crémation.