L’utilisation d’un cercueil est imposée par la loi en France. Par conséquent, quand une personne perd la vie, son corps doit être déposé dans un cercueil. Cette action est effectuée  par des agents de pompes funèbres, on parle alors de mise en bière. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la mise en bière dans cet article !


Mise en bière : définition et origine du mot

La mise en bière consiste à déposer le corps de la personne décédée dans un cercueil. Cette pratique est effectuée par les agents funéraires. La mise en bière fait partie des étapes obligatoires de l’organisation des obsèques en France. 

Tout d’abord, le corps de la personne décédée est placé dans une housse imperméable puis déposé dans un cercueil. La mise en bière fait partie des prestations obligatoires des entreprises de pompes funèbres. Elle s’effectue généralement avant la cérémonie funéraire ou avant le transport du corps vers le crématorium en cas de crémation. 

Le terme « mise en bière » est apparu au VIIIème siècle. À cette époque, les Francs se servaient du mot « bera » pour désigner la planche sur laquelle le corps d’un blessé ou d’un défunt était placé et transporté. La civière était ensuite jetée dans la fosse avec le corps. 

Au fil des années, les corps des personnes décédées ont été déposés dans des cercueils en bois, toujours appelés « bera ». Le mot « bière » est apparu des années plus tard, et est à l’origine de l’expression  » mise en bière ». 

porteurs cercueils

justice

Que dit la loi sur la mise en bière en France ?

En France, l’utilisation d’un cercueil est obligatoire quel que soit le mode d’obsèques prévu (crémation ou inhumation). 

En effet, cette pratique est régie par le Code Général des Collectivités Territoriales, et doit suivre certaines consignes : 

> En premier lieu, le cercueil doit être équipé d’un couvercle doté d’une plaque. Sur laquelle les informations concernant le défunt sont inscrites (nom, prénom, année de naissance, année de décès);

> En second lieu, le corps de la personne décédée doit être enveloppé dans une housse imperméable avant sa mise en bière. Celle-ci doit être conçue dans des matériaux biodégradables et conformes aux normes d’étanchéité définies par le ministre chargé de la santé après les avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation, de l’environnement et du travail et du Conseil national des opérations funéraires ;

> En troisième lieu, la fermeture du cercueil ne peut être effectuée qu’après obtention de la déclaration du décès et du permis d’inhumation ou de crémation du défunt ;

> En dernier lieu, l’utilisation d’un cercueil en zinc est obligatoire si la personne est décédée d’une maladie transmissible. 


Comment se passe la mise en bière ?

La mise en bière s’effectue en 3 étapes :

1. Pour commencer, le corps est enveloppé dans une housse imperméable par les agents des pompes funèbres puis placé dans le cercueil. Cette phase peut se dérouler à domicile, à l’hôpital, dans une chambre funéraire, dans une chambre mortuaire ou dans un EHPAD. 

2. Ensuite, la famille est conviée à rendre un dernier hommage au défunt. 

Bon à savoir : 

En fonction du mode de funérailles prévu, la mise en bière peut se dérouler sans la présence de la police dans le cas d’une inhumation. S’il s’agit d’une crémation, la police doit assister obligatoirement au scellement du cercueil avec les documents qui justifient l’identité de la personne décédée, avec ou sans la présence de la famille. Cette pratique est appelée “vacation de police” et elle coûte entre 20 et 30€.

3. Enfin, après le dernier hommage de la famille, les agents des pompes funèbres procèdent à la fermeture du cercueil. Vient ensuite la levée du corps qui consiste à transporter le cercueil avant son inhumation ou sa crémation. 

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Quand a lieu la mise en bière ?

D’ordinaire, la mise en bière se déroule avant la cérémonie funéraire. Pour rappel, la cérémonie doit être effectuée dans un délai de 24h minimum entre le décès et la mise en bière.